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LE
PARC ET LA PHILOSOPHIE ADOPTÉE
C'est tout d'abord
un espace boisé protégé.
Il est remarquable par la variété des essences, la taille et l'âge de certains arbres présents dans un espace aussi "restreint", environ un hectare. Il est un véritable écosystème où insectes, petits rongeurs, oiseaux se côtoient et constituent les acteurs principaux du cycle de la vie.
Il est un refuge
pour une très nombreuse population d'oiseaux. Pour les plus petits d'entre eux,
la sitelle torchepôt, et le grimpereau des arbres qui excellent en acrobatie.
Les mésanges, rouge gorge, rouge queue qui nichent dans les "trous de pisé".
Le geai, le merle, le pic vert et le pic épeiche, pour les plus bruyants, n'hésitant
pas à la réprimande si l'approche du nid se fait dangereuse. Et pour les plus
imposants, les chouettes effraies, hulottes et hiboux moyens duc, qui nous effraient
encore de leurs cris nocturnes. Accessoirement, les plus grands cèdres du parc,
accueillent les oiseaux migrateurs pour une pause plus ou moins longue, comme
les cigognes pour ce début d'année 2004.
La
philosophie que nous avons choisie de suivre dans ces grandes lignes et qui
commence à porter ces fruits au bout de la troisième année est de n'utiliser
aucun insecticide, pesticide, engrais ou tous autres produits chimiques. L'ortie
n'est laissée que pour confectionner les insecticides et engrais naturels
souhaités. Aucune plante n'est considérée comme "mauvaise ". Toute
cette nature trouve et a sa place.
La
pratique de la "jachère contrôlée" a permis de découvrir,
plusieurs plants de vigne qui furent cultivés au Château. Des sceaux de
Salomon ont fleuri naturellement. Des champignons que l'ont trouvent généralement
en sous bois, poussent et étonnent chaque visiteur par leurs couleurs et leurs
formes. Des variétés de plantes protégées, (régionalement ou nationalement)
telles la chélidoine (chelidonium majus L.) ou encore la graminée bromus
grossus Desf, sont plus ou moins contrôlées. Les rosiers se protègent des
pucerons par les coquelicots qui les côtoient. Ces fleurs attirent
"maladivement" les fourmis qui colonisent les pucerons. Faisant le
bonheur des coccinelles qui de nouveau pullulent.
La
politique de l'arbre mort est également pratiquée. En effet, la vie fait que
de temps à autre un arbre est laissé pour mort. Il est sécurisé, afin de ne
pas provoquer d'incident auprès des visiteurs mais aussi pour ces congénères.
Cet arbre devient un lieu de villégiature pour les insectes, le pic vert qui
s'en régale, et favorise la poussée de divers champignons en son pied.
Ici, la main de l'homme ne fait qu'entretenir l'ensemble. Le maintient du naturel est sa seule prétention et ne dérange en rien l'équilibre qui essaye de créer son biotope.