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Les Faïenceries de Grigny
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Le Rhône répondait au besoin en eau lors
de la fabrication et permettait des débouchés de vente vers de nombreuses
grandes villes. Enfin, les frais d'installation à Grigny étaient moins
importants qu'à Lyon, où le prix des terrains s'était envolé à l'annonce de
l'ouverture de la voie de chemin de fer. Ils
ont été récompensés par plusieurs médailles (de bronze en 1834, d'argent en
1839, ...) aux Expositions Nationales de l'Art et de l'Industrie, qui devinrent
plus tard, les célèbres Expositions Universelles. Peut-être
ont-ils vu trop grand en ouvrant une seconde faïencerie en 1838. Ils ont fait faillite en 1841. Ils
ont gardé grâce à un montage financier familial la première usine, qui,
malgré une exceptionnelle médaille à l'exposition universelle de 1855 à
Paris, finit par vivoter et par fermer en 1868. La deuxième usine habilement gérée par ses directeurs successifs continue à produire jusqu'en 1951, puis son activité fut transférée à Thonon les Bains (Haute Savoie) par ses derniers propriétaires les frères Labrut. Enfin, vers 1880, Pelletier fonda une troisième faïencerie où il fabriquait des grès. En 1896, l'entreprise fut reprise par Vital Bory, qui la nomma "Faïencerie Lyonnaise". |
Vers 1830 |
Il fabriquait de la "Faïence
Fine", comme les
"Decean", de bonne qualité, mais surtout à des prix particulièrement
bas. La
guerre de 1914-1918 fit cesser toute activité. Celle-ci ne repris qu'en 1920,
sous le nom de "Faïencerie Nouvelle de Givors", pour ne fermer définitivement
qu'en 1958, malgré ses quelques 250 employés. Cette dernière dénomination de
l'usine a longtemps fait croire qu'elle était implantée à Givors; alors
qu'elle était certes, dans un quartier très proche de cette ville, mais encore
sur la commune de Grigny. |
M-C
Nusdorfer 2006