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Les Plantes du Parc

Quelques exemples :

La chélidoine

La bryone

La doctrine ou médecine des signatures

 

Chelidoine ou Herbe aux verrues : Chelidonium majus Famille des Papaveracées
Chelidonium : du grec khelidôn, hirondelle ; dans l'Antiquité, on pensait que les hirondelles naissaient aveugles et que les "parents" les soignaient avec le suc jaune-orangé de cette plante.

D'ailleurs, la médecine des signatures associait la couleur de ce suc à la bile et en faisait un remède contre les maladies du foie, la jaunisse.

Cette plante a d'autres propriétés qui lui ont donné son "nom" d'herbe aux verrues qu'elle ferait disparaître avec succès.

On lui trouve un autre nom celui de grande éclaire, celle qui éclaire la vue. Cette appellation est sans lien avec celle de la petite éclaire, qui n'est autre que la ficaire.

Le langage de cette plante est la prévoyance

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Bryone : Bryonia dioica Jacq. Famille : Curcubitacées

C'est une des rares plantes de cette famille à être indigène.  

Bryonia : du grec bryô qui signifie vigoureux; donc qui pousse avec vigueur.
Dioica : du grec dis, deux fois et de oikos, maison; dont les organes de reproduction sont portés par les plantes différentes

Elle est surnommée Navet du diable, qui est la traduction de l'occitan Nabe del diable; ceci en référence à la forme et à la taille de sa racine, qui par ailleurs dégage une odeur nauséabonde.
Supposée aphrodisiaque, elle peut être aussi un purgatif puissant, voire un véritable poison.

Elle véhiculait un certain nombre de croyances comme par exemple : le pouvoir d'éloigner la foudre, en cas de rage de dents, il suffisait de porter un morceau de sa racine dans la poche opposée à celle du mal, pour être soulagé, etc.

Elle est aussi un cas botanique unique. En effet, sa vrille est à retournement dans un sens, et au point de rebroussement, dans l'autre sens.

Le langage de cette plante est l'attachement jusqu'à l'étouffement que ce soit un amour exclusif ou un travail trop captivant, en fait toutes choses qui coupent des réalités du monde.

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La doctrine ou médecine des signatures :

Dans l'Antiquité, Pythagore, mathématicien, disait: "Sache que la nature, homogène partout est semblable en tout lieu."

De tout temps, on pense que Dieu parle à l'homme au moyen de signes imprimés sur toute sa création, à l'homme de les décrypter.

Un médecin, alchimiste suisse applique ces principes et élabore ce que l'on appelle la "doctrine ou médecine des signatures". Il s'agit de Aureolus Philippus Theophrastus Bombast von Hohenheim dit PARACELSE (1493-1541). Il pense que l'apparence ou le comportement d'une plante fournie des indices sur son activité pharmacologique.

On peut d'ailleurs y voir des similitudes avec Hannemann et les bases de l'homéopathie.

Ainsi, voici quelques exemples issus de ces théories :

la pulmonaire

Elle a des feuilles ovales grisâtres tachetées similaires à l'aspect des poumons. Elle sera donc utilisée pour soigner les poumons malades.

la noix

La graine comestible a une forme proche de celle du cerveau. Elle sera indiquée dans le traitement de la démence et des maladies mentales en général.

Par ailleurs, suivant cette même théorie, chaque plante croit dans la région où sévit la maladie. Par exemple, le saule prospère dans les terrains marécageux et aime l'humidité. Il sera donc employé pour lutter contre les "fièvres des marais". Dans ce cas, la prescription était avisée puisque le saule contient de l'acide salicylique qui n'est autre que l'aspirine !

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