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LA TOUR

Elle est entièrement construite en galets roulés. Sa base est légèrement talutée ("évasée"). 

Le premier niveau : Il est possible d'y accéder. Il est muni de canonnières.
Le seul accès s'effectue par l'intérieur de l'aile nord du château ou une porte permettait aux hommes d'armes de s'enfermer par l'intérieur dans cet espace réduit.
Le plafond est, en fait, une voûte de pierres empêchant ainsi toute intrusion par le 1er étage de la tour. Les crochets fixés dans la voûte permettaient de pendre des victuailles en attendant des secours.
C'est finalement une sorte de "blockhaus médiéval". Même si le château situé en mi-plaine ne permettait pas de tenir un siège très long, il avait quand même une fonction défensive indéniable.
Le second niveau lui aussi défensif, comporte des archères canonnières avec ligne de visée. A partir de ce niveau, des planchers munis d'une trappe et des échelles amovibles permettent l'accès aux niveaux supérieurs jusqu'au sommet.
Le troisième niveau n'est plus défensif. Il est délimité par une ceinture de briques : un larmier. Il s'agit en fait, d'un colombier. Or, seuls les seigneurs rendant la Haute Justice pouvaient en posséder. Ce larmier et l'enduit à la chaux, empêchaient les rongeurs de grimper et de s'attaquer aux pigeons. Les boulins (nids à pigeons en terre - poterie tournée et parfois vernissée - ) sont encore présents. Il est "habité" par un couple de chouettes effraies qui nichent là depuis de nombreuses années. Sur la photo, vous pouvez voir les oisillons âgés d'environ un mois, à la mi-juillet 2002. Mais ce ne sont pas les seuls rapaces qui ont "élu domicile" au château et surtout dans le parc, il y a aussi des hiboux moyens ducs et des chouettes hulottes.
Le dernier niveau est plus étonnant, conférant à cette tour un aspect unique. Il a été transformé au XIXe siècle en terrasse ceinturée de balustres en ciment moulé. Il donne ainsi un aspect particulièrement original à cette tour où du sol au dernier niveau, on évolue du Moyen Age au XIXe siècle.

 

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